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Étiquetage industriel, Partie 3 : les ingrédients

Les ingrédients sont énumérés par ordre de quantité (en poids), par ordre décroissant.

Par exemple, si la farine de poulet arrive avant le poulet, c’est qu’il ne doit pas y avoir beaucoup de poulet.

Par exemple encore, un industriel n’aura pas intérêt à afficher trop de céréales dans un produit pour chat. Il a donc tous les droits de décliner cette céréale en farine de, gluten de, amidon de, brisure de… de façon à réduire les quantités apparentes.

Pour viser la meilleure qualité, il vous faudra chercher :

  1. une protéine d’origine animale dans les 2 premiers ingrédients, sous forme de produits contenant des ingrédients frais et entier plutôt que des sous-produits.
  2. un minimum d’ingrédients contenant des glucides (céréales, légumes, fruits…)
  3. un minimum de produits chimiques : colorants artificiels, arômes artificiels et conservateurs

Encore une fois, cette liste n’est pas très explicite, car elle contient des ingrédients qu’on peut difficilement définir, donc difficilement apprécier en termes de qualité.

Voici quelques repères :

Viande : C’est de la chair nettoyée d’animaux abattus spécifiquement à des fins d’alimentation animale (viande non-comestible). Le terme viande inclut des muscles (y compris le diaphragme), de la graisse, des nerfs, des vaisseaux sanguins de la peau, du cœur, de l’œsophage et de la langue. Ce sont des protéines de haute qualité (les plus digestes).

Poisson : Rappelez-vous qu’il existe des produits propres à la consommation humaine, et d’autres spécifiques à des fins d’alimentation animale. Quand les produits pour humains suscitent déjà beaucoup d’inquiétudes, vous pouvez-vous douter que ceux pour animaux ne sont pas uniquement des sources de nutriments.

Sous-produit de viande : toute autre partie des animaux abattus spécifiquement à des fins d’alimentation animale (non comestible), non classifiée dans la viande. Cela peut donc inclure le sang, les os, tous les organes, les yeux, les pieds, poils, plumes, têtes et pattes. Etc. Cela dit, le foie est souvent présenté à part, enlevant beaucoup de valeur aux sous-produits restants. Les sous-produits de viande sont des protéines animales de valeur modérée.

Farine de (sous-produits de) poulet ou protéines de volaille déshydratée : c’est le résultat d’un processus de cuisson, de broyage, de séparation et de déshydratation. Il existe une étude qui prouve que la farine de poulet concentre plus de protéines et de minéraux qu’un poulet frais. Précisons que cette étude est faite à partir de viande de la meilleure qualité, pas avec les produits non-comestibles qui sortent (au mieux) des abattoirs.

Céréales, légumes et fruits : Ce sont des sources de glucides inutiles dans le régime alimentaire du chat.

Carraghénane (E407) Gomme de cassia (E427), gomme de guar (E412) et gomme xanthane (E415) : Ce sont tous des additifs qui peuvent avoir des effets allergisants (peau, voies respiratoires, yeux) et/ou provoquer des troubles intestinaux. Si vous avez un chat sujet présentant sujet aux allergies ou fragiles des intestins, considérez-les.

Vous aurez compris que l’industrie n’a aucun intérêt à vous donner la moindre information concernant la qualité de ses produits.

Vous en apprendrez beaucoup plus sur la qualité de ce que vous achetez, en consultant la litière de votre chat. Un chat bien nourri devrait faire de petites crottes légères quasi inodores, preuve indiscutable que les aliments qu’il a ingérés ont bien nourri son organisme et qu’il n’y avait que très peu à jeter.

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