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Éviter les erreurs de débutant

Vous êtes deux à faire vos premiers pas vers le BARF : toi et ton chat. Ça fait beaucoup de débutants et il est donc normal de se laisser dépasser. Voici les erreurs les plus faciles à éviter :

Prendre des repères avant de commencer

Connais-tu bien ton chat ? As-tu vérifié que ses gencives n’étaient pas irritées ? Ses selles/urines sont-elles normales ? Est-il diabétique ? Encore une fois, ses premiers jours vont être éprouvants avant d’accéder à « la guérison » alors il faut qu’il parte au mieux. Si tu as le moindre doute, il faut éviter de te lancer tête premiere sans consulter ton vétérinaire. Il faut partir sur de bonnes bases.

Le BARF a bon nombre d’effets positifs, mais s’il est malade, un changement drastique peut être dangereux. Renseigne-toi bien en partant, et n’hésite pas à recueillir plusieurs avis car les vétérinaires (qui vendent des croquettes) ne sont pas tous favorables au BARF !

Par ailleurs, il est intéressant de connaître son poids et sa forme de départ pour prendre tout de suite de bonnes habitudes. Bien nourri, ton chat sera plus vite rassasié et il perdra plus facilement son embonpoint. Si sa transition est difficile, il faut éviter de le sous-alimenter, donc être capable de mesurer. Et à l’inverse, s’il découvre enfin le plaisir de manger, il ne faudra pas qu’il en abuse !

Enfin la qualité de la viande est primordiale. Cela vaut donc le coup de faire de faire quelques recherches préalables pour trouver une épicerie, un boucher, un fermier, … qui vous tu voudras qui te procurera de la bonne viande à prix raisonnable.

Ne pas sauter les étapes

Encore une fois, vous êtes deux débutants, c’est donc primordial d’écouter son chat pendant la transition. C’est d’ailleurs une très belle opportunité de complicité car même s’il a l’air indépendant, le chat requiert énormément d’attention et adore l’interaction avec son maître ou sa maîtresse. Sinon, il s’ennuie.

Rappelle-toi qu’il part de loin, alors laisse-le prendre son temps et gagnez en confiance tous les deux. L’important, c’est d’y arriver, peu importe le temps que cela prendra.

Éviter les aliments de piêtre qualité

C’est la raison d’être du BARF que de pouvoir contrôler ce que mange son chat. L’objectif n’est donc pas de remplacer une poison par un autre. Éviter une viande trop grasse, trop salée, trop sucrée, pleine d’OGM, de nitrate et que sais-je ne sera pas meilleure pour lui que vous vous. Pour ton bien comme pour le sien, apprends à lire les étiquettes.

Éviter les erreurs de débutants

Ne pas avoir peur des os, ils sont indispensables

Non seulement ton chat est conçu pour manger de l’os, mais en plus il en a BESOIN.

A partir du moment où ils sont crus, charnus et de taille raisonnable, les os ne sont pas dangereux. Les petits os de volaille sont bien plus tendres que tu le penses, et le système digestif du chat fait pour les ingérer sans danger et les digérer facilement.

Les os fourniront à ton chat bon nombre de minéraux (calcium, phosphore, magnésium…) dont il a besoin pour développer une ossature et des dents solides, mais aussi faciliter le bon fonctionnement de son métabolisme énergétique et de son système nerveux. Le chat ne pouvant synthétiser lui-même ces minéraux, il doit absolument les trouver en quantité suffisante dans son assiette.

En quantité suffisante, mais pas trop ! Sinon il sera constipé et ne voudra plus approcher son assiette. Il est important de respecter le ratio70% muscle/30% os charnu. Plus facile, retiens que l’os pur ne doit pas excéder 10% de la portion journalière.

Si ton chat tarde à accepter les os, remplace-les par de la farine d’os tout en sachant que c’est une solution temporaire.

Ne pas avoir peur de regarder dans la litière

Pour les chats d’intérieur, la litière est un bon indicateur de l’avancée de vos efforts. Un caca mou, voire liquide ne doit pas t’inquiéter tant que ça ne dure pas plus de quelques jours. Il est signe de purification de l’organisme.

Un petit caca dur et sec devrait te faire plaisir, car il est signe que ton chat est tellement bien nourri qu’il conserve la majorité de ce qu’il ingurgite. L’un des bienfaits du BARF est que ton chat va considérablement réduire le volume, l’odeur et la fréquence de ses selles. Plus que des petits cacas secs et presque inodores, comme en pleine nature ! Le caca de lion, ça ne sent pas.

Ne pas en rester là

Une fois la transition effectuée, c’est là que le plaisir commence. Fini les repas expédiés, ton chat prendra son temps pour déguster et savourer. Explore avec lui les différentes saveurs de viandes et poissons, tout en surveillant qu’il ne déclare pas une allergie à un produit spécifique (le porc par exemple), qu’il faudra alors éviter de lui donner.

Baisser les bras et tout arrêter

La transition peut être frustrante car même si l’on sait que le jeu en vaut la chandelle, le chat (la chatte !) peut être TRÈS récalcitrant et il y aura peut-être plus d’une fois ou tu voudras tout arrêter en le maudissant. Surtout pas, c’est toi le chef. On ne cède pas devant un enfant qui ne veut manger que de la pizza ou des frites !

En conclusion : Toujours garder cela simple, il ne faut pas partir dans des calculs savants et passer d’une extrême (la malbouffe) à l’autre (la cuisine moléculaire).

Comme pour beaucoup de choses, le temps et la patience sont la clé du succès.

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